Auteur: Pinke
Date: 12-12-13 15:22 >>> RĂ©pondre Ă ce message
Franchement Espadon, je comprends qu'on veuille rester intellectuellement indépendant mais parfois... Tout le monde pleure le fait qu'il n'y ait plus de leader charismatique politique efficace nul part, c'est-à -dire capable de faire bouger les lignes significativement d'un pays et lorsqu'il y en a un, il faudrait le trouver nul et non avenu, disons sans intérêt, juste parce que les médias le célèbrent à la sauce spectacle ? Je comprends pas trop le mécanisme? A moins que ce soit parce qu'il est africain, comme Obama ? Donc finalement, les médias, indirectement, t'obligent à penser ce qu'ils veulent, toi qui ne veut pas être influencé par eux? Un comble quand-même...Enfin, chacun pense comme il veut...
L’intérêt porté à Mandela ne date pas d'hier ou de sa mort, ca fait longtemps. Et il y a une raison simple à cela. Qu'un seul type, ou presque, par son entêtement inflexible, comme Ghandi ou Aung San Suu Kyi, c'est-à -dire 3 fois rien, ait réussi à faire craquer l'énorme machine du système (enfin disons une partie du système mais c'est déjà énorme), bien sur que ca fait rêver l'individu lambda, qui lui aussi étouffe dans son coin. Il s'en branle l'individu si plusieurs millions pensent comme lui au même moment, il se rattache à son espoir, à son rêve. Parce qu'il sait bien que le rêve est vital et que des fois même, rarement, à force de rêver trop fort, il devient réalité.
Peut-être même qu'à Bangui, les plus percutants auraient préféré avoir un Mandela national bien à eux copié sur l'exemple sud-africain (Eureka à souligné le fait que cet exemple n'a pas été suivi hélas), plutôt que la clique de pieds nickelés qui les a foutu dans le merdier sanglant jusqu'au coup. Non?
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