Auteur: ndar.tout
Date: 12-07-16 23:24 >>> Répondre à ce message
Toute ressemblance avec des personnes fréquentant le forum n'est pas fortuite :
in Wikipédia :
"""Ce film dénonce le racisme ordinaire et la lâcheté qui associés peuvent aboutir au meurtre.
Synopsis
Georges Lajoie (Jean Carmet) est cafetier à Paris ( place d'Aligre). C'est un homme jovial, renfrogné, hypocrite, volontiers raciste. Sa femme, également raciste, Ginette (Ginette Garcin), est docile et naïve. Les Lajoie, avec leur fils Léon, bachelier, partent avec leur nouvelle caravane passer leurs vacances, comme chaque été, sur la côte provençale, au « Camping Caravaning Beau-soleil », tenu par Loulou ( Robert Castel), un Pied-Noir.
Les Lajoie y retrouvent les Schumacher, huissier de justice à Strasbourg, et les Colin (Pierre Tornade), vendeurs de sous-vêtements sur les marchés. Ces bons Français du Nord se répandent en lieux communs, notamment sur la paresse supposée des "gens du Sud", mais néanmoins veulent sympathiser avec les Vigorelli, des Italiens nouveaux venus au camping. Vigorelli est chef de chantier et apprécie comme "de la merde" les nouveaux immeubles construits par Loulou pour les vacanciers, grâce au travail à bas salaires d'ouvriers algériens, logés dans un baraquement. Mais Vigorelli et Loulou parlent arabe et respectent les ouvriers immigrés pour leur ardeur au travail.
Lors d'un bal, Georges Lajoie s'en prend violemment à l'un de ces ouvriers, venu danser un peu trop près de la belle Brigitte (Isabelle Huppert), la fille de Colin. L'empoignade amène les gendarmes qui, naturellement, embarquent seulement les Algériens.
Les jeux d'été "Inter-camping", menés par le grandiloquent Léon Tartafione (Jean-Pierre Marielle), attirent toute la population locale. Parti en balade, Lajoie rencontre Brigitte, toute nue au soleil, dans un petit coin tranquille. Il s'ensuit une conversation gênée et vaguement sensuelle. Lorsque Brigitte enfile son pantalon, Lajoie se fait pressant en embrassant la jeune fille malgré ses refus. A ce moment Lajoie agresse sexuellement Brigitte qui se débat. Durant le viol, Lajoie la repousse d'une main sous le menton, les vertèbres craquent... Lajoie continue de la violer avant de comprendre qu'il vient de la tuer ! Il décide de la transporter vers le baraquement des ouvriers algériens qui se trouve à une centaine de mètres.
L'inspecteur principal Boulard (Jean Bouise) mène l'enquête parmi les campeurs et sur le lieu de la découverte du cadavre. Le médecin légiste déclare que le corps a été transporté. D'un air inquiétant, Boulard annonce aux campeurs que des interrogatoires auront lieu le lendemain.
Certains campeurs s'énervent de ce que la police n'arrête pas aussitôt les "bicots". Un fier à bras en casquette Bigeard (Victor Lanoux) échauffe les esprits. Colin, désemparé, se laisse entraîner. Un commando de campeurs se forme, malgré les appels au calme de Loulou, de Vigorelli, du fils Lajoie, et déboule en pleine nuit chez les Algériens. Lajoie le violeur et meurtrier s'agite parmi les justiciers. Un Arabe est agressé et blessé gravement. Son frère se défend : il est massacré, tandis que deux autres ouvriers parviennent à fuir.
L'inspecteur Boulard enquête maintenant sur la ratonnade, et les deux ouvriers fugitifs lui désignent les agresseurs. Boulard convoque les campeurs suspects. Mais les élus locaux, un haut fonctionnaire (Henri Garcin), énarque caricatural, font valoir le risque de pertes de touristes, voire d'émeutes racistes, et qu'il vaut mieux "une petite injustice qu'un grand désordre".
Le haut fonctionnaire venu de Paris fait comprendre clairement à l'inspecteur Boulard que l'enquête doit s'arrêter. Si ce dernier ne renonce pas à poursuivre son enquête, cette dernière lui sera retirée de toute manière. Si ce dernier n'exécute pas cet ordre, il sera sanctionné en n'étant jamais promu au grade de commissaire. Inversement, si il se comporte comme un petit soldat, sa promotion sera accélérée. Boulard capitule devant ces pressions.
Alors que vigorelli et le fils Lajoie refusent de témoigner, Colin se dénonce mais les campeurs meurtriers sont exonérés. Le meurtre de Brigitte est imputé à l'Algérien mort, et la mort de celui-ci aux autres Algériens, qui, pour sauver l'honneur de leur village, l'auraient exécuté.
Certains se flattent de cette issue sordide, mais d'autres se sentent mal. Colin, accablé, refuse de saluer ses anciens amis, qui quittent le camping après seulement quatre jours de vacances. Léon est fâché avec son père. Lajoie dit au revoir à Loulou, mais celui-ci lui répond de ne plus jamais revenir.
Quelque temps plus tard, revenu dans sa brasserie, Lajoie raconte à ses habitués, avec force mensonges, comment lui-même et ses amis ont puni les Algériens coupables du meurtre de Brigitte. Mais justement, celui dont le frère a été tué (Mohamed Zinet) entre dans le bistrot. Il sort de sa gabardine un fusil à canons sciés, et le braque sur Lajoie. "Fais pas le con" dit celui-ci. Deux coups de feu claquent. """
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Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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