Auteur: Charlon Heston
Date: 26-08-16 16:09 >>> Répondre à ce message
C'est tout de même difficile de ne pas jeter la pierre aux blaireaux que j'ai pu lire ces dernières 24h lors d'un de mes rares passages dans le forum. On se dit parfois que le Sénégal, malgré ses fautes, n'a pas mérité cette invasion d'animaux.
On n'en voit que rarement en Guinée Conakry, au Gabon, au Congo. Mais au Sénégal y'a plus que ça. J'hésite même à dire que je suis français quand j'y vais. Si il est clair que le Sénégal nous envoie chaque année un grand nombre de pépites dont on pourrait se passer, le mouvement inverse est lui aussi déplorable. Oui c'est assez élitiste de dire ça mais quand on a connu le pays au début des années 90, on ne peut que regretter de voir quel type de blaireau français visite ou réside au Sénégal aujourd'hui. C'est de pire en pire. C'est un peu comme quand t'as une famille de merde qui débarque dans un HLM. Les autres finissent toutes par se tirer et par être remplacées par d'autres familles de merde. C'est un processus inéluctable.
Le bon vieux colonial à la papa ne me gêne pas. Il avait une certaine vision du monde mais n'était pas nuisible et avait une certaine culture. On les voit les vieux de la vieille, toubabs nés au Sénégal.
Le drame du Sénégal c'est le concessionnaire Peugeot de Montauban, qui a gagné un peu plus d'argent que ses compatriotes sans pour autant savoir lire et qui vient s'installer à Mbour ou Kaolack pour y faire on sait pas trop quoi : campement promis à la faillite, boîte à putes, club de quad à la con, etc... Et ça aujourd'hui, il faut dire que c'est hélas une majorité. Ce sont eux qui ont massacré la Petite côte avec leurs idées à la con (aidés il est vrai par les autorités), eux qui ont apporté les putes, le crime et la délinquance dont ils se plaignent, le mauvais goût et le rococo. Et un peu comme un camp de Roms, une fois avoir flingué de leur simple présence la Petite Côte, ils vont essaimer ailleurs. Prochaine victime déjà en voie de beaufisation : le Cap Skirring. C'est dramatique.
J'en ai vu, mais j'en ai vu ! De mon temps quand t'allais dans une boîte à putes à Dakar tu voyais des pilotes d'Air France, des militaires français, des gens de la coopération ou des ambassades, des aventuriers au long cours. Maintenant tu vois du tout venant. Le type de blaireau qu'on pensait fuir en quittant la France. Le même gros gras nouveau pseudo-bourgeois qui nous a cassé les couilles avec son Hummer à la con parce qu'il avait gagné suffisamment d'argent avec sa boîte de fosses septiques ou ses deux magasins de téléphonie mobile. Le bon gros vulgaire cinquantenaire, avec un bel estomac, qui veut s'approcher de la noblesse sans comprendre que ça n'a rien à voir avec le fric et que ses petites économies gagnées en vendant des pots d'échappement ne le sortiront pas de sa classe sociale intellectuellement misérable...
Moi qui suis plutôt "vieille France", quand je vois, entends ou lis ces blaireaux ça me donne un peu mal au cœur, je dois l'avouer. Tu vois un blaireau en Porsche Cayenne (ou sa pouffe), tu peux être sûr à 100% (à 100%) que le type c'est un illettré avec un gros bide, sorti des miasmes de la misère, vulgos jusqu'au plus profond de la rate, avec deux gosses, une fille qui s'habille comme une pouffe et un môme fan de télé-réalité tout droit sorti de la Maison des Secrets. Le gars tu le cernes direct : tu vois sa voiture, son estomac et ses fringues tu sais qu'il sait ni lire ni écrire...
Et c'est un peu ça la triste dualité du Front national. D'un côté une vieille France, modeste et discrète quels que soient ses revenus, et de l'autre côté une somme de gros blaireaux bien vulgos comme t'en vois tant dans le Languedoc-Roussillon (c'est leur région de prédilection) ou à Mbour, qui viennent d'une famille vulgos, qui sont vulgos et qui nous ont engendré de bon gros vulgos. J'ai un voisin comme ça. Gros connard, cinquantenaire, qui va acheter son pain avec son quad en faisant chier tout le quartier, habillé comme tous les gros beaufs d'Ibiza, avec un gros 4x4 et 3 caricatures de mômes à qui j'ai envie de distribuer des salades de phalanges à chaque fois que je les vois.
Ce sont les plus belles preuves du déterminisme social duquel il est si difficile de s'extraire. Peu importe le fric qu'on a, peu importe la température du lagon dans lequel on trempe ses orteils, si blaireau vulgos tu es né, c'est au prix d'effort surhumains que noble du mourras... Vulgos daffa juddu, vulgos dina dee...
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