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 La laĂŻcitĂ© française.
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Auteur: ndar.tout   
Date:   21-01-16 21:11   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

in lemonde.fr :
"""Pourquoi deux interprétations de la laïcité coexistent-elles en France ?
Le Monde.fr | 19.01.2016 à 20h54 ‱ Mis à jour le 20.01.2016 à 12h46
Par Samuel Laurent et Elvire Camus
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Place de la République à Paris, le 9 décembre 2015. | ALAIN JOCARD / AFP
Que renferme le concept de laĂŻcitĂ© ? Le premier ministre, Manuel Valls, a sĂ©vĂšrement critiquĂ©, lundi 18 janvier, lors d’une confĂ©rence des Amis du Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de
France, les responsables de l’Observatoire de la laĂŻcitĂ© – organisme rattachĂ© Ă  Matignon –, estimant que cette instance « ne peut dĂ©naturer » les principes qu’elle doit dĂ©fendre. Le rapporteur gĂ©nĂ©ral de cet observatoire, Nicolas CadĂšne, s’en Ă©tait pris Ă  la philosophe Elisabeth Badinter, qui avait affirmĂ© sur France Inter dĂ©but janvier qu’il ne fallait pas avoir peur de se faire taxer d’islamophobe pour dĂ©fendre la laĂŻcitĂ©
:
« Il ne faut pas avoir peur de se faire
traiter d’islamophobe. A partir du moment oĂč les gens auront compris que c’est une arme contre la laĂŻcitĂ©, peut-ĂȘtre [qu’] ils pourront laisser leur peur de cĂŽtĂ© pour dire les choses. »
A cette intervention, Nicolas CadĂšne avait rĂ©pondu par un tweet : « Quand un travail de pĂ©dagogie de trois ans sur la laĂŻcitĂ© est dĂ©truit par une interview Ă  France Inter d’une personne. A quand un vrai dĂ©bat clair ? »
Quand 1 travail de pĂ©dagogie de 3 ans sur la #laĂŻcitĂ© est dĂ©truit par 1 interview Ă  @franceinter d'1 personne. À quand 1 vrai dĂ©bat clair ?
— ncadene (@Nicolas Cadùne)
Son message lui avait valu une vive riposte des opposants Ă  la ligne qu’il dĂ©fend avec le prĂ©sident de l’Observatoire, l’ancien ministre socialiste Jean-Louis Bianco, tous deux accusĂ©s par leurs dĂ©tracteurs de « repli communautariste au dĂ©triment de l’esprit d’une vĂ©ritable RĂ©publique laĂŻque » . Mais comment
expliquer qu’il existe une rivalitĂ© entre deux parties qui se rĂ©clament pourtant d’un mĂȘme concept ? Quelle est cette « ligne » dĂ©fendue par l’Observatoire de la laĂŻcitĂ© et celle dĂ©fendue, Ă  l’inverse, par le gouvernement ? Enfin, existe-t-il une dĂ©finition de la laĂŻcitĂ© ?
QUE DIT LA LOI ?
Souvent associĂ©e Ă  la seule loi de 1905 concernant la sĂ©paration des Eglises et de l’Etat, la laĂŻcitĂ© s’est progressivement Ă©tablie en France. Ainsi, le site vie-publique crĂ©Ă© par
La Documentation française
rappelle que c’est la RĂ©volution française qui a « posĂ© les bases de la libertĂ© religieuse et de la sĂ©paration entre l’Etat et l’Eglise ».
1789. Selon l’article 10 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen
: « Nul ne doit ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions, mĂȘme religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public Ă©tabli par la loi. »
1791. La Constitution confĂšre « la libertĂ© Ă  tout homme [
] d’exercer le culte religieux auquel il est attachĂ© ».
1881-1882. L’école « publique, gratuite, laĂŻque et obligatoire » est crĂ©Ă©e par les lois Jules Ferry.
1905. La loi de sĂ©paration des Eglises et de l’Etat Ă©tablit dans son article 1 que « la RĂ©publique assure la libertĂ© de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes [
] dans l’intĂ©rĂȘt de l’ordre public. » L’article 2 prĂ©voit que « la RĂ©publique ne reconnaĂźt, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
UN CONCEPT AUX RÈGLES VARIABLES
Depuis, d’autres textes sont venus prĂ©ciser le terme, notamment son application Ă  l’école et dans l’espace public. Ces lois Ă©manent du dĂ©bat public autour de la question des signes religieux dits « ostentatoires » que l’on est autorisĂ© ou non Ă  porter en fonction des lieux ou des cas.
L’école. Depuis la loi de 2004, le port de signes religieux « ostentatoires » est interdit Ă  l’école publique (maternelle, primaire, collĂšge, lycĂ©e). Plus prĂ©cisĂ©ment, « dans les Ă©coles, les collĂšges et les lycĂ©es publics, le port de signes ou tenues par lesquels les Ă©lĂšves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». La jurisprudence de cette loi, conçue avant tout pour rĂ©pondre au problĂšme du port du voile islamique par des Ă©lĂšves, a quelque peu prĂ©cisĂ© la notion d’« ostensible » : un mĂ©daillon arborant une croix chrĂ©tienne, un croissant musulman ou une Ă©toile juive est tolĂ©rĂ©, mais pas un voile, ni une kippa, ni une grande croix portĂ©e sur les vĂȘtements. On parle Ă©videmment ici de l’école publique, non des Ă©tablissements privĂ©s, oĂč ces rĂšgles peuvent varier.
Lire aussi : De l’école Ă  l’universitĂ©, les rĂšgles variables de la laĂŻcitĂ©
La fonction publique. Autre cas distinct, celui des agents et des bĂątiments publics. Concernant les fonctionnaires, une charte de la laĂŻcitĂ© mise en place en 2006 requiert de tout agent public un « devoir strict de neutralitĂ© religieuse ». Il leur est donc interdit non seulement toute forme de prosĂ©lytisme, mais aussi de manifester de façon ostensible une appartenance religieuse par le port d’un signe distinctif (lĂ  encore, crucifix, kippa ou voile, par exemple).
L’espace public (la rue, un musĂ©e, le mĂ©tro, un supermarché ). Ici, c’est encore un autre texte qui s’applique : la loi de 2010 qui proscrit la dissimilation du visage
. PrĂ©vu avant tout pour rĂ©pondre au port du niqab (voile islamique recouvrant le visage Ă  l’exception des yeux), ce texte interdit donc d’arborer tout vĂȘtement dissimulant le visage, qu’il s’agisse d’un voile ou d’une cagoule de ski. Elle prĂ©voit des exceptions pour certains cas (carnaval et autres manifestations culturelles, pratiques sportives impliquant un masque comme le ski
).
Le travail. La lĂ©gislation est plus complexe. L’affaire « Baby Loup », du nom d’une crĂšche, dont une employĂ©e avait Ă©tĂ© licenciĂ©e pour avoir portĂ© le voile malgrĂ© un rĂšglement intĂ©rieur le prohibant, a montrĂ© les fluctuations de la justice sur ces questions – il a fallu quatre annĂ©es et de nombreux revirements avant que ce licenciement soit jugĂ© lĂ©gal –, et posĂ© quelques principes. Plusieurs notions s’opposent : d’une part le principe de libertĂ© de religion et de libertĂ© vestimentaire ; ensuite le principe gĂ©nĂ©ral de laĂŻcitĂ© ; enfin le droit pour l’employeur d’imposer un rĂšglement intĂ©rieur, et les limites de celui-ci.
Tout dĂ©pend donc de ce rĂšglement et de ce qu’il autorise ou non ; mais aussi d’autres facteurs : l’entreprise est-elle gestionnaire d’un service public, et donc tenue au principe de neutralitĂ© ? Le salariĂ© est-il en contact avec la clientĂšle ? Dans le privĂ©, en effet, la nature de la tĂąche Ă  accomplir par un salariĂ© peut justifier une restriction de ses droits individuels (par exemple celui de porter un voile). Mais cette restriction peut ĂȘtre contestĂ©e. Et le droit n’a pas encore Ă©tabli de principe gĂ©nĂ©ral trĂšs clair Ă  ce sujet.
DEUX VISIONS DE LA LAÏCITÉ S’OPPOSENT
Et le dĂ©bat sur les contours de la laĂŻcitĂ© n’est pas clos. Aujourd’hui encore, une vision dite « fermĂ©e » du concept, c’est-Ă -dire attachĂ©e Ă  la stricte neutralitĂ© religieuse dans l’espace public, s’oppose Ă  une vision qualifiĂ©e d’« ouverte », au contraire opposĂ©e Ă  gommer tout signe d’appartenance religieuse.
Manuel Valls a affirmĂ© lundi soir quelle Ă©tait la ligne du gouvernement. Le premier ministre juge qu’en s’opposant Ă  l’interprĂ©tation combative, voire « islamophobe », d’Elisabeth Badinter, l’Observatoire de la laĂŻcitĂ© « dĂ©nature » le concept :
« [Nicolas CadĂšne], un collaborateur d’une organisation de la RĂ©publique, ne peut pas s’en prendre Ă  une philosophe comme Elisabeth Badinter ; pas parce qu’elle est philosophe ni parce qu’elle s’appelle Elisabeth Badinter, mais Ă  partir de ses propos : c’est une dĂ©fense intransigeante — que je partage d’ailleurs — de la laĂŻcitĂ© dans bien des domaines. Et ça, ça doit ĂȘtre rappelĂ© Ă  chacun. »
Manuel Valls s’apprĂȘte d’ailleurs Ă  rappeler les deux responsables de l’Observatoire Ă  l’ordre sur ce point : « Je verrai bientĂŽt Jean-Louis Bianco. L’Observatoire de la laĂŻcitĂ©, placĂ© d’ailleurs sous ma responsabilitĂ© – je lui rappellerai –, ça ne peut pas ĂȘtre quelque chose qui dĂ©nature la rĂ©alitĂ© de cette laĂŻcitĂ© » , a-t-il dit lundi soir. Le premier ministre reproche notamment Ă  l’instance d’avoir signĂ© une tribune intitulĂ©e « Nous sommes unis » dans
Libération, alors que celle-ci avait également reçu le soutien de plusieurs personnalités, dont des militants réputés proches des FrÚres musulmans. Mardi, les signataires du collectif ont demandé à rencontrer Manuel Valls pour une « explication ».
Les 90 signataires et les 30 organisations du collectif #NousSommesUnis demandent Ă  rencontrer @manuelvalls pour une explication #Laicite
— NousSommesUnis_ (@NousSommesUnis)
Le prĂ©sident de l’Observatoire de la laĂŻcitĂ©, Jean-Louis Bianco, a lui aussi rĂ©agi aux propos du premier ministre mardi, affirmant que le rapporteur gĂ©nĂ©ral de l’instance, auteur du tweet au sujet d’Elisabeth Badinter, se « born[ait] Ă  rappeler le droit existant ».
Mon communiqué suite aux propos tenus au #CRIF par le Premier ministre >> https://t.co/CeaFQyFLFd
— jeanlouisbianco (@Jean-Louis Bianco)
Dans un entretien accordé au Monde mardi, Jean-Louis Bianco précise sa vision de la laïcité, dictée, insiste-t-il, par la réalité du terrain :
« Nous dĂ©fendons la laĂŻcitĂ© en en faisant la promotion sur le terrain oĂč nous sommes deux Ă  trois fois par semaine. Nous sommes sollicitĂ©s partout pour dire ce qu’est la laĂŻcitĂ©, son histoire, son droit, son application concrĂšte. Ce n’est pas un choix intuitif ou idĂ©ologique. Ceux qui dĂ©naturent la laĂŻcitĂ©, ce sont prĂ©cisĂ©ment ceux qui en font un outil antireligieux, antimusulman, qui prĂ©tendent, ce qui est une monumentale erreur sur le principe mĂȘme de laĂŻcitĂ©, que l’espace public est totalement neutre, comme si nous n’avions plus le droit d’avoir des opinions. » """

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Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: ndar.tout   
Date:   27-01-16 08:28   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

in lemonde.fr :
"""Non, la laĂŻcitĂ© ne peut pas ĂȘtre islamophobe
Le Monde.fr | 26.01.2016 à 12h27 ‱ Mis à jour le 26.01.2016 à 14h54
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Par Jean-Michel Lecomte
Voici le dĂ©bat laĂŻque relancĂ©, et de la pire des façons qui soit, pourvu d’un mot Ă©tendard, l’islamophobie, et d’un enjeu, l’avenir du remarquable travail conduit par l’Observatoire de la laĂŻcitĂ© sous la prĂ©sidence de Jean-Louis Bianco. Le dĂ©bat s’est nouĂ© autour des propos tenus par Elisabeth Badinter interrogĂ©e sur une radio publique et qui affirmait qu’il convenait de « dĂ©fendre la laĂŻcitĂ© sans avoir peur d’ĂȘtre traitĂ© d’islamophobe ».
La rapporteur gĂ©nĂ©ral de l’Observatoire de la laĂŻcitĂ©, rĂ©agissait, sans mentionner ni la phrase prononcĂ©e, ni son auteur, en publiant un tweet dans lequel il soulignait que quelques mots prononcĂ©s Ă  une heure de grande Ă©coute pouvaient ruiner trois ans de patient travail pĂ©dagogique. Trois des membres de l’Observatoire publiaient alors une tribune, un rien mĂ©prisante, dans laquelle ils prenaient Ă  partie le rapporteur de l’Observatoire l’accusant d’une sorte de crime de « lĂšse philosophe ». Le premier ministre dĂ©cidait de relayer la polĂ©mique lors d’un discours prononcĂ© devant les amis du Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de France (CRIF), reprenant Ă  son compte les propos d’Elisabeth Badinter et adressant une sĂšche remontrance au prĂ©sident de l’Observatoire de laĂŻcitĂ© et aux travaux conduits par cette autoritĂ©, placĂ©e, certes, auprĂšs de lui, mais dotĂ© de l’indĂ©pendance nĂ©cessaire Ă  l’exĂ©cution de ses missions.
Contrairement Ă  ce que laissent supposer tant ceux qui contestent les travaux conduits par l’Observatoire de la laĂŻcitĂ© que le premier ministre, il n’y a pas deux laĂŻcitĂ©s, mais bien une seule, tout entiĂšre rĂ©sumĂ©e dans les deux premiers articles de la loi du 9 dĂ©cembre 1905. Elle repose sur la neutralitĂ© confessionnelle de l’Etat et sur la garantie de la libertĂ© de conscience associĂ©e Ă  la libertĂ© pour chacun de pratiquer le culte de son choix, voire de n’en pratiquer aucun ou d’en
changer, sous les seules rĂ©serves de l’ordre public dĂ©mocratiquement dĂ©fini. Il est aussi certain qu’un tel cadre juridique n’aurait pu
ĂȘtre construit puis mis en Ɠuvre sans le souci constant de faire de la laĂŻcitĂ© un instrument d’affranchissement et d’émancipation. L’arbitrage politique opĂ©rĂ© en 1905 au profit d’une loi de libertĂ© contre une stratĂ©gie de caporalisation des consciences conserve, aujourd’hui, toute sa pertinence
L’islam et les musulmans ne rĂ©clament ni plus d’honneur, ni ne mĂ©ritent plus d’indignitĂ© que les autres croyances ou les fidĂšles d’autres
religions. Comme tous les citoyens ils sont soumis Ă  la loi commune.
Faut-il cependant considĂ©rer, au motif qu’un certain nombre de criminels assassinent ici par haine de la libertĂ© d’expression, de la dĂ©mocratie ou ailleurs rĂ©duisent des hommes et des femmes Ă  une soumission totalitaire par mĂ©pris pour la dignitĂ© humaine, en se prĂ©valant d’une lecture politique insupportablement rĂ©trograde de l’islam dont ils font la justification de leurs crimes, que les musulmans dans leur ensemble devraient ĂȘtre tenus pour comptables de leurs dĂ©rives ?
Au-delĂ  du fait qu’ils sont les principales victimes de ces dĂ©rives criminelles, le danger d’articuler le propos autour du concept d’islamophobie conduit Ă  une essentialisation de l’islam et des musulmans comme la pratique, depuis des annĂ©es, l’extrĂȘme droite qui, on l’aura notĂ©, conserve un silence gourmand sur le dĂ©bat qui vient d’ĂȘtre ouvert.
Certes, il ne s’agit pas de taire les dĂ©rives idĂ©ologiques, ni les stratĂ©gies de radicalisation se prĂ©valant de l’islam qui nourrissent ces projets criminels, ni les ambiguĂŻtĂ©s d’une diplomatie qui continue de faire la part belle aux Etats qui les financent ou favorisent leur financement. Il ne s’agit pas non plus de rĂ©duire Ă  de rapides explications sociologiques la comprĂ©hension de ces dĂ©rives ou de ces processus. Mais, Ă  tout le moins, peut-on faire l’économie du sentiment que la rĂ©ponse rĂ©siderait dans la construction d’un ordre public rĂ©duit Ă  la fonction d’assurer la sauvegarde d’une identitĂ© nationale refermĂ©e sur elle-mĂȘme, exclusive de toute influence qui la viendrait pervertir, hostile Ă  toute immigration ou Ă  toute singularitĂ© cultuelle ou cultuelle qui ne ferait pas acte de capitulation devant son propre rĂ©cit.
La tĂąche est difficile, elle est faite d’explication, elle impose la mise en Ɠuvre d’une stratĂ©gie Ă©mancipatrice, elle exige une attention sans cesse renouvelĂ©e Ă  lutter contre les discriminations, vĂ©cues ou ressenties. Elle ne peut ĂȘtre conduite que dĂ©barrassĂ©e des commoditĂ©s essentialisatrices qui ne rassurent que ceux qui y recourent.
C’est Ă  cette tĂąche d’éducation, d’élucidation et de comprĂ©hension que s’est attachĂ© l’Observatoire de la laĂŻcitĂ©. En ces temps de crispation un tel travail mĂ©rite d’ĂȘtre poursuivi, hors des polĂ©miques inutiles et des
procùs d’intention.
Jean-Michel Lecomte est prĂ©sident de la Ligue de l’enseignement """

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 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: marinemamadou   
Date:   27-01-16 16:30   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Mais il va la fermer le gros con avec ses inepties ?

Couilledeloupdalida je parle de celui lĂ , bien sur...

Bonjour Ă  toi Solina, ma soeur de lutte !!! !afro
 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: Solina   
Date:   28-08-16 15:55   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

UP

Les événements actuels avec la tentavive d'interdiction du burkini participent à mise à mal de notre laïcité.


 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: Eureka 
Date:   28-08-16 17:28   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Il est quand meme extraordinaire que J.L Bianco Directeur de l'Observatoire de la Laïcité et son rapporteur Nicolas Cadene signe l'Appel " Nous sommes Unis" ou l'on retrouve les signatures de Samy Debahet Yassan Louati respectivement Directeur et Porte Parole du Comité Contre l'Islamophobie en France qui est un comité ouvertement dans la mouvance et financé par les Freres Musulmans !

Comme disait JF Colosimo : J.L Bianco a transformé l'Observatoire en officine d'agréables fréquentations avec les salafistes !

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Dakar PAYS : Senegal
 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: ndar.tout   
Date:   08-09-16 17:20   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

in libération.fr :
""". . . la définition de la laïcité dans le lexique de leur manuel d'histoire pour terminales L/ES/S, aprÚs que l'Observatoire de la laïcité leur a indiqué que celle-ci était erronée (lire notre brÚve d'hier). Les élÚves qui se servent de ce manuel apprendront donc à l'avenir que «chacun est libre de croire ou de ne pas croire dans le respect de l'ordre public» , en lieu et place de la phrase selon laquelle la laïcité «suppose aussi le refus de toute expression religieuse dans l'espace public». . . ."""

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 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: Solina   
Date:   08-09-16 18:10   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

C'est une bonne chose.
Il y a trop de confusion sur la définition de la laïcité dans l'esprit de certains.
J'ai entendu ce midi la partie du discours de F. Hollande sur la laïcité, une bonne clarification également.


 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: ndar.tout   
Date:   13-09-16 12:32   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Parfois il faut enfoncer le clou déjà enfoncé!
in liberation.fr :
""". . .la loi de 1905 (Ă  lire ici) ne dit certainement pas que la religion doit rester dans la sphĂšre privĂ©e. Elle dit mĂȘme le contraire dans son article 1 : «La RĂ©publique assure la libertĂ© de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes.» Un libre exercice placĂ© sous certaines conditions... qui sont principalement la neutralitĂ© de l'Etat et la non-ingĂ©rence politique des clergĂ©s. Autrement dit, la loi française garantit aux musulmans, comme Ă  tout croyant et Ă  tout non-croyant, de dire et d'afficher dans l'espace public leurs convictions. Ce qu'ont confirmĂ© de multiples jurisprudences depuis, jusqu'Ă 
l'ordonnance du Conseil d'Etat sur les arrĂȘtĂ©s «anti-burkini» . . ."""

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 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: dzeta 
Date:   13-09-16 15:34   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Écoute Ndar...

La loi de 1905 a 111 ans.
Elle n'est pas parfaite. (Si tu paies des impÎts en France, sache que tu raques aussi pour les curés et autres d'Alsace Lorraine. Eh oui...)


Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions Ă©dictĂ©es ci-aprĂšs dans l'intĂ©rĂȘt de l'ordre public.
(LĂ  tu relis les 44 articles de la loi...=



Quand on affiche une appartenance avec ostentation, je crois qu'on peut troubler l'ordre publique... voir Paris 19 Ăšme)

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Maintenant une réflexion un peu plus sérieuse...

Est il nécessaire quand on est croyant de s'afficher comme quelqu'un qui va au théùtre ?

Du genre :

Avec ma kippa je lave plus blanc ?

Mon tapis de priĂšre en plein milieu de la rue (tant pis pour les autres) grĂące au GPS.

Mon Gave Ă  Lourdes interdit de raft car la Vierge ne serait pas contente, ni les fidĂšles ?

Que ceux qui s'estiment liés à une religion, une secte ou n'importe quoi, se posent la question:

Mon ostentation frise-t-elle le prosélytisme, et quelles en sont les conséquences ?
Est il nĂ©cessaire de gĂȘner les autres ?

Alors qu'on peut prier chez soi...

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Chùlons-en-champagne PAYS : France
 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: ndar.tout   
Date:   13-09-16 16:05   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Est ce que à part quelques exceptions, dont tu cites deux exemples, on est vraiment géné par ces "affichages"?.
Dans toutes les idĂ©ologies, mĂȘme hors religions, certains "s'affichent" et parfois aussi d'une maniĂšre outrageuse.
Je ne cautionne ni ne critique, je constate.
Je trouve que depuis quelque temps on fait une fixation sur tout ça!

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 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: dzeta 
Date:   13-09-16 16:31   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

" et parfois aussi d'une maniĂšre outrageuse."

Qui ? Des noms !

Et mĂȘme si cela est avĂ©rĂ©, est-ce justifiĂ© ?

A-t-on le droit d'emmerder son voisin pour des idées qui nous sont propres et pas les siennes ?

Je vote FN et Sarko et Hollande comme tout le monde le sait, mais je ne vais pas emmer... mon voisin avec ça...
C'est quelque chose de personnel !!!!!!!

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Chùlons-en-champagne PAYS : France
 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: ndar.tout   
Date:   13-09-16 16:43   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

"""Qui ? Des noms !"""
Cela veut dire quoi?
Je ne vise personne en particulier, et je ne parle pas particuliĂšrement de ce forum.
Je parle d'une maniÚre générale dans la Société.
Je peux?
Ou cela veut-il dire qu'Ă  part pour les religions,
cela n'existe pas?

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 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: dzeta 
Date:   13-09-16 16:52   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Bon tu connais mes opinions.

Je prĂȘche pour une sociĂ©tĂ© qui ne s"emmerde pas avec la religion.
Qui ne l'interdit pas. Pas du tout.

Mais qui interdit d'emmerder les autres avec.
Plus de signes extérieur.
Je pense qu'on peut prier mĂȘme chez soi.
Ou faut il s'Ă©taler ?

Et tout ira mieux.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Chùlons-en-champagne PAYS : France
 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: ndar.tout   
Date:   13-09-16 17:02   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

Oui je connais tes opinions et je les respecte.
D'ailleurs, tu n'es pas le plus agressif ni le plus intolérant.
Je te comprends mais certains se retranche derriÚre la Loi de 1905 en interprétant à leur maniÚre.
Mais peut-ĂȘtre faut-il la reformer ou rĂ©former.
Je pense aussi que l'on s'emmerde avec bien d'autres choses que la religion et je maintiens que certains s'affichent ostensiblement avec d'autres idéologies, pensées, courants. . .

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 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: dzeta 
Date:   13-09-16 17:18   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

"et je maintiens que certains s'affichent ostensiblement avec d'autres idéologies, pensées, courants. . ."

DĂ©veloppe. SVP

La politique ? Comme son étymologie le dit elle a droit de cité. (c'est un pléonasme)
Et pourtant si on pouvait se passer de ses dealers !!!

Elle a pourri la vie des gens.
Mais il en faut malheureusement.
Et je classe ses membres dans le mĂȘme sac que les religieux.

Faire croire aux gens que demain on rase gratis...

D'ailleurs politique ou religion ? OĂč est la frontiĂšre ?

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Chùlons-en-champagne PAYS : France
 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: Charlon Heston   
Date:   13-09-16 19:46   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

C'est de la bouille pour les chats et pour les chiens. Les gens ne veulent qu'une seule chose : ĂȘtre heureux et certains. Quant est-ce que vous vous mettrez tous ça dans la tĂȘte ? Un animiste avec kwashiorkor est plus heureux et certain qu'une pouffiasse dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e d'une boĂźte de pub parisienne Ă  75K/an. Et ça, ça se mesure trĂšs simplement et mathĂ©matiquement Ă  la dose d'antidĂ©presseurs que chacun ingurgite, Ă  la quantitĂ© de choses que chacun a Ă  perdre, Ă  la probabilitĂ© de finir sa vie seul comme un con avec l’Alzheimer, sans descendance et Ă  finir par mourir sans autre perspective ultĂ©rieure que nourrir le terreau.
Plus une communauté est croyante, plus elle supporte l'adversité et a confiance en l'avenir ce qui forme le bonheur de vivre (sinon la joie) quelle que soit sa condition de pauvreté.
Un philosophe ou un milliardaire apatride peut à la rigueur se passer de ces certitudes. Mais la tribu travailleurs que compte une nation finit au bout d'un moment par ressentir cruellement l'absence de religion. Et le boomerang qui finit toujours par revenir, revient avec proportionnellement autant de force que son absence a été longue...
Regardez tous ces neuneus de toubabs crĂ©tins qui dĂ©barquent ahuris Ă  Touba et deviennent mourides ou ces connasses qui aprĂšs 3 sĂ©ances de yoga deviennent bouddhistes. Et je parle mĂȘme pas de ces sectes qui se multiplient de tous les cĂŽtĂ©s et se diversifient aujourd'hui sous des formes aussi insolites que ceux qui dĂ©cident de ne manger que de la soupe Ă  l'oignon, de retourner au temps des druides, etc... Et je parle mĂȘme pas de ceux qui se cassent en Syrie ou assimilĂ©s...
Les gens ont besoin d'une foi, quelle qu'elle soit, qui les unit, qui leur donne une perspective post-mortem ou tout du moins une raison de vivre. Sinon ça part dans tous les sens et on finit avec de trÚs trÚs trÚs graves catastrophes.

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Tant va la criche allĂŽ
Qu'elle a faim elle se cache
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(vieux proverbe burkinabé)
 
 Re: La laĂŻcitĂ© française.
Auteur: ndar.tout   
Date:   23-10-16 11:31   >>> RĂ©pondre Ă  ce message

gorgii, la couille sautante. !hot!

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Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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